Back to the roots
Tout à commencer avec la NES, ma première console… Non, en faite, tout a commencé dans ce magasin de location de VHS (Magic Video, depuis reconvertit en salon de bronzage depuis : Business is business). Un petit rayon stockait les cartouches SNES et je bavais devant l’écran de démo qui balançait Super Mario. Je devais avoir 6 ans et mes parents, à force de me voir scotché devant ces machines ont décidé de m’en acheter une. Vous connaissez comment ils sont : à leurs yeux, la différence entre une NES et une SNES, à part le prix, était inexistante. C’est comme ça que je me retrouvais avec cette fameuse NES et un lot de cartouches comme Kid Icarus et Super Mario Bros.
Puis très vite, vint l’avènement de la 3D. J’ai sauté la génération Super Nintendo et je me suis retrouvé directement en possession de la Playstation. Non sans mal d’ailleurs. Encore une fois, j’ai dû laisser aller mes fantasmes et écouter ardemment les histoires de mes camarades de classe qui parlaient de mettre Lara Croft à poil, ou justement, en parlant de poil, de sauter et tourbillonner avec Crash Bandicoot.
En parallèle à ça, mon père s’était acheté un PC et s’acharnait sur Age of Empires à dominer des petits hommes de l’âge de pierre ou à casser du démon dans Diablo. Les week-ends, quand j’allais chez lui, je fonçais directement dessus et je passais des heures sur ces jeux. Il ne me restait plus que la semaine pour m’imaginer ce qu’il m’attendrait le week-end d’après et dans quel paysage j’allais atterrir à travers la prochaine Daoka que je franchirai dans Outcast. Cette fois cependant, il me restait Metal Gear Solid pour patienter pendant ces 5 jours de pénitence.
Entre jeu vidéo et création
Et puis, il y eut la génération PS2, console trop chère pour moi. Du coup, je me suis rattrapée sur la Gamecube et j’ai pu y découvrir les Zelda (avec Wind Waker, mais aussi Ocarina of Time sorti avec l’édition deluxe) et Mario. Je pense que c’est à la même période que j’ai pu mettre la main sur Counter-Strike et commencer à complètement péter les plombs dessus. Pendant un temps, encore une fois, ce n’était que le week-end que je pouvais y jouer. Quelque temps plus tard, j’ai pu me monter ma tour et avoir un PC en continu chez moi. Sans connexion internet, Counter-Strike m’était accessible uniquement avec des bots. Mais au final, et pour la première fois, le plus important n’était plus le jeu, mais ce qu’il y avait autour.
C’est à travers Counter-Strike que j’ai compris ce qu’était une communauté et que j’ai commencé à bidouiller un peu. Des maps et des vidéos principalement. Jamais rien d’énorme, des maps sans idées réelles ou très petites (à l’image des awp_map) ou des petits bouts de vidéos. C’était surtout l’occasion de créer et de participer à une communauté et à aider d’autres personnes ayant la même passion qui m’attirait.
Des années de jeux (et de créations) après, la PS3 sort et grâce à mon job d’été, j’ai pu me l’offrir. Console qui au final a plus servie de déco de luxe, car mon cœur restait fortement tourné vers le PC. À part God of War et Motorstorm, je me souviens de pas grand-chose d’autre sur cette machine. Pour une raison obscure, j’avais snobé les uncharted et le GTA IV. The Witcher et les Bioshock, je les avais faits sur PC… et toujours Counter-Strike en tête de liste.
À cette époque, c’était mes études en infographie orientée jeu vidéo qui attirait toute mon attention. Études qui n’ont abouti à rien, car je ne les ai jamais finies, trop pressé de pouvoir faire mes petits jeux à moi… qui eux non plus n’ont rien donné (deux petits jeux sortis sur Android). Pour ce qui est de l’écart qui sépare la fin de ces études et l’heure à laquelle j’écris ces lignes, je naviguais entre grosse session de jeu et traversée du désert. Plus rien ne me disait grand-chose.
Qu’à cela ne tienne, les périodes vidéoludiques creuses ou trop remplies au niveau personnel ont été comblées par la lecture, que ça soit sur le thème du jeu vidéo, de la science-fiction ou de philosophie et autres romans jouant fortement avec la symbolique. Une autre passion qui elle aussi remonte à mes 6 ans, le moment où on apprend à lire et où votre père vous refile sa passion pour la lecture.
Il y a de cela un an ou deux, ayant plus de temps, j’ai recommencé à m’intéresser aux jeuxvidéos. J’ai pu reprendre mon retard sur Uncharted en achetant une PS4 et a passé en revue ma collection Steam de 479 jeux (dont 4/5 non même jamais été installés une seule fois). Cette fois cependant, il y a un autre intérêt que celui d’arpenter des mondes virtuels. Comment à travers le gameplay peut-on faire passer un message? Y a-t-il une philosophie qui passe également à travers le jeu vidéo ? Autres que par le message direct du récit ? Des questions qui m’animent et qui me font voir le média comme un outil plus puissant qu’un film (par exemple) pour faire passer un message ou nous apprendre quelque chose.
Le mot de la fin
Bref, tout ça devrait vous donner une vision d’ensemble de qui je suis et de ce qu’il va se passer sur ce blog. J’ai connu les différentes révolutions du domaine et j’ai un petit background technique qui est toujours bon à prendre quand on décide de parler de jeux-vidéo. Et cette passion pour les livres qui m’ont permis de développer une vision toute personnelle de la vie et de ses structures et qui me poussent sans cesse à chercher des réponses à mes questions. C’est ce mélange entre jeux-vidéo et philosophie que je veux vous proposer sur ce site, en plus de quelques critiques et analyses de game design. Des articles qui auront certainement besoin de vous et de votre opinion dessus pour m’aider à les améliorer et vous proposer toujours plus de contenus de qualités.
J’espère que ce petit voyage dans mon passé personnel vous aura plu et que vous resterez à mes côtés tout au long de la petite aventure qu’est ce blog. Sur ces mots, je vous dis à bientôt. 😉