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Souvenirs d’Outcast Part II : À la conquête d’Adelpha

Dans la première partie de ce souvenir dédié à Outcast (mettre lien), le jeune moi de 9 ans découvre pour la première fois les joies de l’exploration et de l’aventure dans un monde libre. Cutter Slade, le héros du jeu, arrive sur Adelpha coupé de son équipe et sans son matériel. Il est considéré comme l’élu d’une prophétie qu’il voudrait ignorer, mais qui est étrangement lié à sa quête. Pour sauver la terre, il doit donc réunir les môns et réparer la sonde terrestre qui a été cassée dans ce monde parallèle.

Profil bas

L’un dans l’autre, j’ai donc survécu et je suis arrivé au village. Là, le shamaaz m’a appris que le môn que j’étais censé chercher était perdu. Désolé, mais son prédécesseur était mort en emportant le secret de son emplacement dans sa tombe.

Il y avait cependant une piste à suivre.

Un dénommé Ilott je crois, avait quelques indications sur l’endroit possible de la cachette… Si la quête principale m’avait intéressée, j’aurais peut-être fait plus attention à ces détails. Sur l’instant, tout ce que je voulais c’était qu’il me soigne ! J’avais d’autres camps de soldats à nettoyer !!

Mouai, avec 3 balles dans mon chargeur je n’allais pas aller loin. C’est là que ce que le vieux Zokrymm’avait dit avant de me quitter m’est revenu en mémoire. Dans Outcast, certains talans sont appelés des recréateurs. Ils peuvent gratuitement refaire des munitions pour vous, à condition de réunir les matériaux nécessaires. Ces matériaux vous les trouvez partout en Adelpha. Du métal, des cristaux ou des coquillages qui ne servent que comme ressourcent pour créer des munitions. C’est rudimentaire, mais c’est déjà un système de crafting. Après, ce n’est pas immédiat, le récréateur a besoin de temps…

En attendant, je la jouais profil bas et pour changer, je découvrais un peu le monde d’Outcast de façon pacifique…

Adelpha, ton univers impitoyable

Et là, c’était la magie des débuts ! Tout était vierge. Et lors des chargements, je voyais des noms exotiques sur la carte comme Motazaar, Okaar ou encore Talanzaar. Et je me demandais à quoi pouvaient bien ressembler ces régions. J’avais tout un monde à explorer et j’allais me faire plaisir.

Alors, forcément, je vais vous laisser les découvrir par vous-mêmes, mais quand même, regardez-moi ça. Cette région, c’est l’Okasankaar. Les talans y pêchent en faisant gaffe de ne pas se faire harponner par un zeedog.

Un zeedog, c’est ça.

Cette longue tige qui crache des taquets par paquet de trois. Et si vous vous en approchez trop près, il vous tue en un coup !

Puis encore une fois, l’eau est magnifique.

Ensuite, il y a l’Okaar. J’en parle, parce qu’en découvrant cette région avec nos yeux actuels, ça parait normal, voire vieillot et on ne se rend pas bien compte de l’exploit technique. Mais en 99, voir cette forêt dense aux mille couleurs, c’est dépaysant et juste impossible avec un rendu polygonal classique. Encore une fois, à l’époque, une forêt en jeu vidéo, c’était ça !

Une cité bourrée de talans

En attendant, il y avait une région centrale qui allait me réserver pas mal de surprises. Ou plutôt une cité aux allures de capitale majestueuse perdue au milieu du désert du Talanzaar. La dénommée Okriana.

Cette cité grouillait de talans. Si la plupart n’avaient pas grand-chose à dire, certains avaient quelques petits soucis pour lesquels je pouvais aider.

Avec tout ce monde, vous pourriez penser qu’il est facile de passer à côté d’une quête ou l’autre. D’autant plus qu’il n’y a pas de marqueur ou de grosse flèche qui pointent vers le pnj indiquant « Quête à donner ».

Non, les quêtes et les sous-quêtes vous les trouvez comme ça.

Il doit y avoir un truc qui vous a interpelé, et si ce n’est pas le cas, lorsque vous y jouerez, vous le serez. Des fois, c’est flagrant, des fois c’est plus subtil. Mais de toute façon, vous sentez que quelque chose cloche.

Ce talan par exemple. J’en avais déjà rencontré des pareils. Habituellement, ils bougent avec leur charrette tirée par un Twon-Ha comme à Talanzaar, mais ici, le mec était seul sans sa monture et semblait embêté. En lui parlant, j’ai non seulement découvert une forte personnalité. Pour ne pas dire un mec chiant (et encore ce n’est pas le pire !).

Mais en plus, ça déclenchait une nouvelle quête optionnelle.

À travers notre discussion, j’avais tous les éléments pour la résoudre. Il fallait juste être attentif, car Outcast ne donne jamais trop de détails. Je savais juste que son Twon-Ha était là quelque part dans les environs et qu’il adorait le Hoti, des fruits ressemblant à des morceaux de pastèque.

Pour le reste, comment ramener la Twon-Ha et où trouver les Hotis qui allaient peut être m’aider, aucune idée. Pour le découvrir et accomplir la quête, il me faudra réfléchir et une fois encore me montrer curieux en questionnant les talans.

Libre comme l’air

Et c’est là le fond d’Outcast. Le jeu ne surbalise pas ses quêtes ni son exploration. Il vous laisse l’espace et la liberté pour vous intéresser par vous-même. Il n’y a qu’un seul moteur qui vous pousse à explorer Adelpha ou à aller parler aux talans pour découvrir de nouvelles missions : la curiosité.

À l’image d’un Zelda moderne, ce qui se dessine à l’horizon est ce qui vous pousse à parcourir 5km de plus et finir à l’autre bout de la carte. C’est le comportement des talans ou ce qu’il se passe dans l’environnement qui vous donne l’envie d’en savoir plus, de parler aux gens et de les aider. Juste pour voir. Voir ce qu’il y a plus loin ou voir ce qu’il va se passer.

C’est d’ailleurs un autre détail, mais en aidant les talans à travers ces quêtes votre réputation augmente. Si vous tuez des civiles, elle descend. Et si elle est trop basse, personne ne veut plus vous parler. Vous êtes l’élu, mais quand même, faut pas pousser, ça ne vous permet pas de donner libre cours à tous vos vices.

Dans mon cas, y’avait pas de problèmes. Au fil de mes explorations et de ma curiosité, j’avais aidé tellement de gens, qu’on m’adorait. Les soucis des uns étaient réglés, les casernes se vidaient et les soldats avaient appris qu’il y avait un nouveau shérif en ville. Son nom ? Cutter Slade !

Mais après un moment à faire régner la loi, enfin, ma loi, je commençais à tourner en rond. Ma soif de sang était passée. Il ne restait que la pure exploration. C’est elle d’ailleurs qui m’a rappelé par pur accident qu’il y avait une quête principale !

To be continued

Ce souvenir d’Outcast se conclut dans la troisième partie disponible d’ici quelques semaines. Vous retrouverez la conclusion et l’impact que le jeu a eus sur ce petit enfant de 9 ans qui rêvait de voyages et d’aventures. N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour ne rien rater.



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